Jusque dans ta
campagne profonde Notre réalité est la même Et partout la révolte gronde Dans
ce monde on avait pas notre place On avait pas la gueule de l'emploi On est pas
né dans un palace On avait pas la CB à papa SDF, chômeur, ouvriers Paysans,
immigré, sans papiers Ils ont voulut nous diviser Faut dire qu'ils y sont
arrivés Tant que c'était chacun pour sa gueule Leur système pouvait prospérer Mais
fallait bien Qu'un jour on se réveil Et qu'les têtes s'remettes à tomber On
lâche rien, on lâche rien, On lâche rien, on lâche rien On lâche rien, on lâche
rien... Ils nous parlaient d'égalité Et comme des cons on les a cru Démocratie
fait moi marrer Si c'était le cas on l'aurai su Que pèse notre bulletin de vote
face à la loi du marché? C'est con mes chers compatriotas Mais on s'est bien
fait baiser Que baise les droits de l'homme Face à la vente d'un airbus? Au
fond y a qu'une règle en somme Se vendre plus pour vendre plus La république se
prostitue Sur le trottoir des dictateurs Leurs belles paroles on y croit plus,
Nos dirigeants sont des menteurs C'est tellement con, tellement banal De parler
d'paix, d'fraternité Quand des SDF crève sur la dalle Et qu'on mène la chasse
au sans papiers Qu'on jette des miettes aux prolétaires Juste histoire de les
calmer, Qu'ils s'en prennent pas Aux patrons millionnaires Trop précieux pour
notre société C'est fou comme ils sont protégés tout nos riches et nos
puissants Y a pas à dire ça peut aider
d'être l'ami du Président Chers camarades, chers électeurs, chers citoyens
consommateurs le réveil à sonné il est l'heure D'remettre à zéro les compteurs Tant
qu'y a d'la lutte, y a dl'espoir Tant qu'y a dl'a vie, y a du combat Tant qu'on
se bat c'est qu'on est debout Tant qu'on est debout on lâchera pas La rage de
vaincre coule dans nos veines Maintenant tu sais pourquoi on s'bat Notre idéal
bien plus qu'un rêve Un autre monde, on a pas l'choix.
HK et Les
Saltimbanks - Citoyen du monde
(Desde el fondo de mi ciudad HLM hasta tu
campiña profunda nuestra realidad es la misma y por doquier la revuelta ruge. En
este mundo no teníamos un lugar, no teníamos acceso al empleo, no hemos nacido
en un palacio, No teníamos la CB (tarjeta del banco) de papá. SDF (sin
domicilio fijo), parados, obreros campesinos, inmigrantes, sin papeles. Han
querido dividirnos, hay que decir que lo han conseguido en tanto cada uno iba a
la suya. Su sistema podía prosperar pero era necesario que un día nos
despertásemos y que las cabezas volvieran a dar vueltas. ¡No nos rendimos! ¡No
nos rendimos! ¡No nos rendimos! ¡No nos rendimos! ¡No nos rendimos! ¡No nos rendimos!
... Nos hablaban de igualdad y como idiotas les hemos creído. La democracia me
hace reír. Si fuera el caso lo hubiésemos sabido ¿Qué pesa nuestra papeleta de
voto Frente a la ley del mercado? Es idiota queridos compañeros, Pero nos han
jodido bien ¿Qué pesan los derechos del hombre ante la venta de un airbus? En
el fondo sólo hay una regla venderse más para vender más. La República se
prostituye sobre la acera de los dictadores. No creemos más sus bellas palabras,
nuestros dirigentes son mentirosos. Es tan imbécil, tan banal hablar de paz, de
fraternidad cuando los SDF se mueren de hambre y se persigue a los sin papeles.
Cuando se lanzan migajas a los proletarios sólo para calmarlos para que no la
tomen con los patrones millonarios. Demasiado preciosos para nuestra sociedad. Es
una locura cómo están de protegidos nuestros ricos y poderosos. No hace falta
decir que ser amigo del Presidente puede ayudar. Queridos camaradas, queridos
electores, queridos ciudadanos, queridos consumidores el despertador ha sonado,
es la hora de poner a cero los contadores. En tanto hay lucha, hay esperanza. En
tanto hay vida, hay combate. En tanto nos batimos, es que estamos de pie. En
tanto estamos de pie, no nos rendiremos. La rabia de vencer corre por nuestras
venas Ahora sabemos por qué peleamos. Nuestro ideal es mucho más que un sueño,
otro mundo, no tenemos opción.)
(lletra: nuestrosvecinosdelnorte.blogspot.com.es)